Nombre de messages : 401 Manga préféré : Trigun , Hokuto No Ken , Saint Seiya , Dragon Ball Z Age : 46 ~MangaPoints~ : 100 Date d'inscription : 02/04/2011
Sujet: God Hand Sam 23 Avr - 16:55
God Hand : une main de Dieu sévère !
Devil May Cry, God of War, de beau beat'em all. Un genre à la mode, God Hand, de Mikami, possède-t-il les atouts nécessaires pour plaire à un public ?
C'est l'histoire d'un mec, nommé Gene, sympa, et pas trop bête. Pas pétochard du tout, en plus. Errant dans les allées de la ville, il croise une fille. La belle est en danger, sous la menace de trois individus, répugnants, ridicules. Il s'empresse de courir à son secours, tout prétentieux et téméraire qu'il est, pour, en définitive, se rendre compte qu'il n'est pas de taille. Preuve infaillible : plus de bras droit. Consolation : Olivia, la jeune femme. Puisqu'elle lui fournira un nouveau bras très spécial, qui appartient au démon Angra que d’aucuns tentent de ressusciter. Et c'est parti pour une grande aventure. Une aventure où le but sera de fracasser le plus de têtes dans cette ambiance western.
Totalement décalé !
Comme « Le Bon, la Brute et le Truand », excepté que vous êtes seul contre tous. Parce que God Hand n'est pas un simple beat'em all avec une excellente histoire à la Devil May Cry. À vrai dire, les développeurs ne souhaitent pas faire semblant de narrer une histoire. Ils sont allés à contre-pied du mélange des genres. Eh oui, God Hand ne prétend pas offrir autre chose qu'un simple beat'em all pur et dur. Pas de dramatisation lors de la scène cinématique. Il y a mieux à faire que d'essayer de donner des émotions fortes avec des scènes de série B. Vraiment mieux. Assurément. Oui, les développeurs ont décidé d'emmener le joueur à la rencontre du rire grâce aux multiples références, paroles, images, combats et anachronismes. Le postulat est simple : souffre et ris.
God Hand ne mérite pas de finir dans n'importe quelles mains pour s'apprécier pleinement. Un duel contre un singe catcheur (avec la tenue, s'il vous plaît) qui débarque, à l'improviste, d'un bus pour affronter Gene, si ce n'est pas une situation burlesque, dites-moi ce que c'est ! Et Shinji Mikami ne se gène pour pas pour placer des références à leurs grandes séries comme Street Fighter, Viewtiful Joe ou Devil May Cry.
L'univers de God Hand est loufoque. On affronte deux homosexuels super-extravertis ou encore un groupe d'enfants habillés façon Sentaï ou Power Rangers. Du n'importe quoi total et assumé. À la limite de la récompense pour donner aux joueurs l'envie de progresser et visionner d'autres scènes encore plus irréalistes et comiques.
Plus difficile que God of war et Devil May Cry ?
Parce que God Hand est dur au point d'insuffler des envies de meurtres. Le choix de l'époque western comme décor de fond ne parait plus si anodin – malgré les anachronismes. Après tout, durant cette période, ne croisait-on pas sans cesse des gros durs qui s'entretuaient ? Il semblerait que Clover ait repris ce postulat. Une caméra de dos assez près du héros pour ressentir d'autant plus l'action, car les affrontements se déroulent souvent en one à one, malgré la foule d'ennemis. Façon combat de rue, d'homme à homme.