Le Sanctuaire des Mangas
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 Nouvelles by manonamora

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manonamora
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MessageSujet: Nouvelles by manonamora   Nouvelles by manonamora Icon_minitimeVen 7 Mai - 0:08

Pffffff.... Y a de la poussière non dans ce fow, non ?

Bon.... Alours.... J'ai du texte à revendre.... Plein de textes... On commence ?

En fait non... Alors... J'écris par passion depuis presque deux ans. Au début, je voulais écrire un bouquin... Mais le sénar était bidon et ne tenait pas la route... Comme beaucoup, j'ai rêvé d'être un jour édité... Mais c'est vite partit en comprenant que l'écriture m'aidait à trier mes "émotions"... (J'ai pas eu la vie facile....)... Et mes parents et mes profs ont voulu exploiter mon potentiel (comme ils disent) à l'écriture en me donnant des thème.... Donc voilà 3615 MYLIFE, c'est fini, place à mes nouvelles !

Bully

" - Donc, vous êtes en mauvaise phase, c'est cela ?
- Oui.
- Et quand cela a-t-elle commencé, votre mauvaise phase ?
- Il y a plus d'un an, je crois.
- Et comment s'est-telle commencée ?
- Je ne sais pas trop.
- Saurez-vous m'expliquer au moins une cause de cette mauvais phase ?
- Je suis différente. Enfin, je crois... "

Tout était noir autour de moi. Ma vie était noire. Mon passé avait été noir. Mon futur serait noir. Ça avait toujours été comme ça et je ne vois pas comment cela pourrait changer. C'est ce que j'avais toujours pensé. Ma vie était noire, noire, noire. Tout ça à cause d'une chose. D'une seule chose. Ma différence. Chose qui est pourtant commune à tout le monde. Mais qui est rejetée par toutes ces personnes. Juste parce qu'ils n'étaient pas ouvert à cette différence. Ils ne trouvaient pas ça normal. Mais qu'est-ce qui est vraiment normal dans ce bas-monde ?

La plupart de ceux que j'avais connus n'avaient jamais déménagé, contrairement à moi. Ils se connaissaient absolument tous depuis les petits classes. Ou presque. Moi, je ne connaissais personne. Ces personnes ne me haïssaient pas tellement, elles étaient indifférentes. Ce qui, certain jour, pouvait-être bien pire.

Cette indifférence me tuait au fond de moi-même. Cela me faisait mal. Horriblement mal. Mal chaque seconde de ma vie. A tel point que je n'arrivais presque pas à parler. Parler au gens. Parler de ma souffrance. Parler tout court. Le matin, me lever était un supplice. Je n'arrivais pas à manger, mais je le faisais parce que mes parents m'y obligeaient. Je redoutais le moment où il fallait que je parte pour le collège. Pour y aller, je prenais le bus. Et chaque pas qui me rapprochait de l'arrêt m'enfermait dans ma bulle. Je m'imaginais alors dans un monde différent. Un monde où tout le monde comprendrait ma différence. Un monde où je ne verrai plus la vie en noir. Je rêvais pour ne pas penser à ce qu'il allait se passait. Je rêvais pour oublier ce qu'il s'était passé. Je rêvais pour sembler heureuse. Dès que je montais dans le bus, cette bulle explosait. Je revenais à la réalité. J'avais très vite perdu le sourire.

Lorsque j'arrivai au collège, j'avais très souvent mal au ventre. Voir toutes les personnes de la classe me rendait malade. Parce que j'étais seule. Toute la journée, j'étais seule. Alors je me plongeais dans les livres, et toute la journée je lisais. N'importe quel livre, tant qu'ils me faisaient oublier ma vie. Et souvent j'arrivais à oublier ma vie. Mais juste pour quelques instants. Il y avait toujours quelque chose qui me ramenait à la réalité. Toujours une personne qui me ramenait dans ce cauchemars. Toujours quelqu'un.

Je savais que ce n'était pas normal, mais je n'arrivais pas à faire autrement. Je ne pouvais pas changer ma vie. Je ne voulais pas changer pour me faire accepter. Je ne voulais pas devenir comme ces filles.

Je ne voulais pas être comme elles. Je ne voulais pas porter ces jupes si courtes, ces décoltés si plongeants, tout ça pour plaire aux garçons. Je ne voulais pas me maquiller comme elles, comme un pot de peinture. Je ne voulais pas ressembler à quelqu'un que je n'étais pas.

Ces filles ne ressemblaient pas à des filles. Elles ne ressemblaient pas non plus à des femmes. Elles ne ressemblaient à rien comme ça. Elles ressemblaient à ce qu'elles n'étaient pas. Et comme je n'étais pas comme elles, elles ne me considéraient pas comme une vrai personne.

Si elles étaient de bonne humeur, elles disaient que j'étais une bouffonne, qui fait que des gaffes et que ne fait pas attention à elle. Mais si elles ne l'étaient pas, de bonne humeur, j'étais alors une chose. Pas une personne. Une chose. Une chose qui bouge. Une chose qui respire. Une chose qui mange. Mais une chose qui ne vit pas. Je n'étais rien pour elles. Juste un objet qui ne pouvait rien ressentir. Un objet qui ne comprenais pas ce que l'on lui disait. Elles s'amusaient de ce que j'étais.

Elles venaient me voir, me parlaient, comme si de rien n'était. Elles me faisaient croire que je devenais un peu plus important que ce que je ne l'étais. Dès que je le croyais réellement, elles partaient, me laissaient en plan. Alors elles se moquaient de moi, de ma soi-disant insouciance.

Mais la plupart du temps, elles m'insultaient à tout vent et pour n'importe quoi. Elles insultaient ma famille, qu'elles ne connaissaient pas pour la plupart. Et elles m'insultaient, elles ne pesaient pas leurs mots. Elles ne comprenaient peut-être pas tout le mal qu'elles faisaient. Elles ne comprenaient pas jusqu'où tout ça pouvait aller. Même si je savais tout ça, je ne pouvais m'empêcher de pleurer, même devant elles. Et elles se moquaient encore plus de moi, et n'arrêtaient pas. Cela me faisaient si mal.

Rentrée chez moi, je m'enfermai sur moi-même. Je portais un masque. Je cachais mon désarroi. Je faisais semblant d'être heureuse. Je mentais sur moi-même. Je me mentais aussi. Je faisais croire à toute ma famille que j'allais bien. Je me le faisais croire aussi. Et cela me faisait mal. Leur mentir me faisait mal au cœur. Tout comme me mentir. J'en avais tellement sur la conscience. Et pourtant, ce n'était pas de ma faute. C'était de la leur. C'était la faute de ces filles.

Ce calvaire dura deux ans. Deux longues années. Deux horribles années. Deux années où j'ai du supporter cette classe. Deux années qui furent pour moi les plus dures. Je ne sais pas comment j'ai pu tenir.

Pourtant, tout ça explosa. Ma routine changea. A la fin de la première année. J'ai fondue en larme devant toute ma famille, avant de partir au collège. J'étais en quatrième encore. L'année allait bientôt finir. Tout ce que j'avais sur le cœur était sortit ce jour-là. Pourtant je ne restai pas chez moi. On ne me crut pas. Je leur avais tellement menti sur moi. C'était tout à fait normal de la part de mes parents. Ils avaient cru à cause de mes mensonges que j'allais bien, alors ils ne s'en souciaient pas. Même s'ils avaient toujours un doute lorsqu'ils voyaient mon bulletin et mes notes chuter. Ils ont aussi pris une décision sur moi. Aller voir une psychologue.

Je ne leur en ai jamais voulu d'avoir pris cette décision là. Mais ça ne marcha pas pour autant. Je me sentais toujours aussi seule. Elles étaient toujours aussi méchantes avec moi. Je ne changeais pas. Leur comportement envers moi non plus. Et puis, elles avaient eu vent que j'allais voir une psy, alors elles commencèrent à me regarder de travers. Je recommençais alors mes mensonges envers mes parents. Je leur fis croire avec tellement d'insistance que tout allait mieux que j'arrêtais mes entre-vue avec la psy. Et ma vie redevenait un cauchemar. Mes parents ne me comprenais pas. Ils parlaient alors de crise d'adolescence. Je n'étais pas d'accord avec eux. Je savais que c'était autre chose, mais je ne savais pas réellement que c'était cela le harcèlement.

J'avais déjà subie ce que l'on appelle une violence douce, je crois. Je m'étais fais racketté par un "grand" trois ans plus tôt. C'était à l'époque un troisième. Je n'étais pas dans le même collège. J'allais déménager quelques mois plus tard. Je n'avais pas d'argent sur moi, pas de portable, ni d'objet précieux, juste des bonbons. C'est ce qu'il me prit. D'abord je cru que c'était un rêve. Alors je n'avais rien dit. Mais je voyais cette personne partout. Il me hantait. Je croyais que c'était un cauchemar et que j'allais me réveiller. Mais j'avais beau ouvrir les yeux en grand mon cauchemar ne prenait jamais fin. Alors je me résolus à tout raconter. On ne me crut pas non plus au début. Mes les jours passaient et je devenais de plus en plus distante. Je ne parlais plus beaucoup, répondant par des mono-syllabe la plupart du temps. Je ne mangeais plus beaucoup non plus. Je ne souriais plus. On commença lentement à me croire. Mais jamais on ne pu résoudre mon cas. J'avais déménagé avant.

Lorsque j'arrivai dans mon nouveau collège, je crus que tout changerait et que je n'aurai pas de problème. Je croyais mal. Je ne savais pas que ce qui c'était passé avait de lourdes conséquences. Maintenant je sais. Je ne croyais pas que tout ça c'était du harcèlement. Même si je n'ai pas connu, et heureusement, le harcèlement physique, je peux quand même dire que le harcèlement moral est dur à supporter. On a du mal à tenir le coup. Je pense que certain qui ont pu subir ça n'en sont pas sortit vivant. J'avoue qu'à certain moment, je pensais que la mort serai une possibilité d'échapper à ce calvaire. Mais à chaque fois, quelque chose m'en empêchait, je ne sais pas quoi, mais je ne passais jamais aux actes. Et heureusement, finalement.

Lorsque l'on subit ça, on n'est plus jamais pareil après. On change beaucoup, mais pas souvent comme on l'aimerai. On murit beaucoup. Et souvent, lorsque l'on est trop mure par rapport à toute sa classe, c'est dur de s'intégrer. Lorsque j'ai déménagé après ces deux affreuses années, je ne pensais pas qu'ici serait si différent de cet endroit, de ce que j'avais vécu. Je ne pensais pas que ma différence serait aussi bien accepté que là-bas. Je ne pensais pas qu'un jour j'allais trouver des gens qui pensaient comme moi. Je ne savais pas que j'allais trouver des gens qui me comprenaient. Mais je savais très bien qu'ils seraient choqués par mon parcours lorsque je dus leur raconter.

Mais maintenant, je reprends goût à la vie, et je ne me sens plus comparée à une chose. Je suis acceptée comme je suis et pas parce que les gens ont eu pitié que ce que j'avais vécu. Mais si au début, certains n'ont pas cru tout de suite ce que j'avais vécu, ils ne me laissent pas sur le bord du chemin pour autant. Ils m'acceptèrent et laissèrent mon passé de côté. Je ne sais pas combien de fois je pourrais les remercier d'avoir fait cela pour moi, mais je sais que jamais, au grand jamais, je ne les remercierai jamais assez. Ils m'ont appris à reprendre confiance en moi et à retrouver le sourire. Ils m'ont aidé à parler plus librement aux gens et à regarder sous un autre angle ma vie. Ils m'ont réappris ce que j'avais perdu. Ils ont effacé mes larmes et m'ont redonné envie de rire.

Je ne pensais pas qu'un jour j'allai me réveiller le matin et être aussi heureuse d'aller en cours...


J'ai hésité à mettre cette nouvelle "autobio" mais bon... Je sais que c'est chiant de lire quelqu'un qui raconte sa life tout le temps... Mais je mettrai plus ça dans le registre témoignage, je sais que je ne suis pas la seule à avoir subit ça... Le reste, c'est plus coool ^^

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MessageSujet: Re: Nouvelles by manonamora   Nouvelles by manonamora Icon_minitimeDim 9 Mai - 13:58

Chagrin

Alice était assise sur son lit. Ses yeux scrutaient le mur de sa chambre. Le pas lourd de remords, je me dirigeai lentement vers elle. Je vis dans son regard incertain, un voile de tristesse infranchissable. Mais aucune larme ne daignait vouloir pointer le bout de leur nez, aucune larme ne voulait couler de ses yeux. Aucun mot ne voulait s'échapper des ses lèvres tremblantes. J'avais commis une bourde. Comme à mon habitude d'ailleurs. Je devais me faire pardonner, c'était primordial pour la suite des opérations. Mes imposantes bottes ne l'effrayaient pas, je le savais. Mon regard de grand méchant ne l'atteignait pas, elle était bien plus effrayante que moi. Elle leva quelques secondes les yeux vers le pauvre homme que je suis. Sa main partit à toute allure vers mon visage, et frappa ma joue avec une telle violence que je reculai de quelques pas. De petites larmes s'échappèrent du coin des ses yeux. Je l'avais terriblement blessé, mais je n'en avais rien à faire.
Elle ne devait simplement pas me quitter. Pas maintenant. Pas pour l'instant. J'avais besoin d'elle. Et puis, elle savait tout. Elle savait que la moindre information donnée sur ce sujet, elle mourrait. Quelques autres larmes voulurent s'échapper de ses paupières blanches, mais furent essuyées d'un revers de bras. Elle se leva et passa devant moi. Elle était nue comme un ver. Elle avait un corps parfait. Personne ne pouvait l'accuser. Trop parfaite pour une horreur comme cela, trop belle, trop. Mais elle pouvait aussi en faire trop.
Un voile de mensonge s'était tissé depuis notre rencontre. Un voile dont aucun de nous deux n'avait eu le courage de le soulever. Les mensonges, les engueulades, beaucoup de choses ont fait que ce morceau de tissu qui séparait nos vies s'est brisé, révélant nos plus atroces secrets. Alice m'en voulait de ne m'avoir rien dit. Mais si je lui avais tout dit, aurait-elle accepté le deal ? Sérieusement, je ne pense pas.
Alice sortit de la chambre. Je la suivais. Elle marchait vite, vers la salle de bain et s'y enferma. Je me plaquais contre la porte pour lui dire ces mots :
" Ne fais pas de bêtise, je t'en supplie !"
Elle ne me répondit pas. J'essayais d'ouvrir la porte. Sans succès, elle l'avait fermé à double tour. Un gémissement se faisait entendre. Puis un coup de feu. Et plus rien. Je fonçais sur la porte qui s'ouvrit sous mon poids. Je la vis allongée par terre, un flingue dans la main, une balle dans la tête. Et sur le miroir au rouge à lèvre couleur sang :
" Je t'avais prévenu "
Merde !

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Cette nouvelle, c'est la first de chez first que j'ai écrite... Enfin, ça, c'est la version finale... Pour moi, le thème de l'amour a toujours une place dans mes nouvelles, plus ou moins importante, comme la mort, la tristesse, la solitude... et la recherche de quelque chose... Voilà ! ^^
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