FullMetalAlchimist : Interview
Bonjour, pouvez vous tout d'abord vous présenter à vos lecteurs ? Bonjour, je suis Hiromu Arkawa ! Je suis un 8 mai dans la région d'Hokkaidô et mon métier aujourd'hui est mangaka. Avant de créer des mangas, je travail dans une laiterie.
Vous êtes l'auteur du très célèbre FullMetalAlchimist. Comment vous est venu l'idée de créer un manga ayant pour thème l'achimie ? Avant la publication de FullMetalAlchimist, on m'a confié la réalisation d'un Yomikiri et j'avais dans l'idée de créer une histoir autour de la pierre philosophale. Je me suis donc documenté sur la pierre philosophale et c'est en éffectuant cette recherche que j'ai découvert l'alchimie. J'ai trouvé que c'était un sujet vraiment très passionant ! Je me sentais comme attirée par la philosophie entourant l'alchimie, plutôt que par l'alchimie elle même.
L'un des points clés de FullMetalAlchimist est la relation entre frères, est-ce un sujet qui vous est cher ? Le premier contacte qu'a une personne venant de naitre avec la société est sa famille, que ce soit ses frères, soeurs ou parents. La famille représente en quelque sorte le premier échelon de notre monde. Je pense que si on étendait ce cercle familiale à d'autre niveau de notre société, les gens seraient plus enclin à s'aider les uns les autres. J'essaie de m'intégrer du mieux possible cette lueur d'espoir dans le manga que je dessine. En faite, ce n'est pas seulement la relation entre frères, c'est plus global que ça. Vous voyez ce que manque cruellement aux frères Elric, c'est la chaleur du foyer familiale, c'est pourquoi ils vont tenter de faire revivre leur mère. Oui, je pense que depuis le début de FullMetalAlchimist, c'est le thème de la famille qui a joué un rôle majeur dans le déroulement de l'histoire.
Le shonen manga est-il votre style de prédilection ? Et si oui pourquoi ? J'adore les shonen manga, qu'il s'agisse de les lire ou de les créer ! Ils proccurent une liberté totale et on peut créer et visiter les mondes que l'on veut, tout est possible. En plus, ça me rappelle mon enfance et surtout ca me permet de garder l'esprit jeune (rires). Il est courant d'entendre les adultes dire "c'est la vie, c'est pas facil, on y peut rien" sur un ton résigné. Par contre quand on est jeune, on a tendance à exorciser ses émotions plus facilement : l'amour, la tristesse, la colère, etc.
On retrouve ça dans les shonen mangas, même si on peut penser que ce sont des effets de style, les personnages ne prennent pas de détour pour exprimer leurs idées et parlent avec leur coeur.
Vous avez fait beaucoup de recherche sur l'alchimie ? Vous savez, mes étagères débordent de livres sur le sujet. Mais je rêve de faire des recherche sur l'achimie en Europe et en Chine, plus particulièremebnt sur les pratiques alchimiques utilisant le mercure, développée par les Chinois, que l'on nomme Rentanjustsu.
FullMetalAlchimist développe de nombreux thèmes sérieux et contient des passages dramatiques qu'on a peu coutume de voir dans les shonen mangas. Est-ce un moyen de toucher vos lecteurs et de les sensibiliser à ces thèmes ? Tout au long du manga, Les personnages de FullMetalAlchimist on à faire face à des situation de la vie ou de la mort. Il arrive même qu'ils ne puissent pas venir en aide à leur proche ou sauver les gens qu'ils aiment. En faite, la majeur partie de ces situations vient de discutions que j'ai eu la chance d'avoir avec des gens rencontrés au cours de ma vie : des personnes handicapées ayant perdu une jambe ou un bras, des réfugiés, des émigrés involontaires, des personnes ayant souferts de la guerre, d'ancien yakuzas, du personnel hospitalier, des pompiers, etc. Les thèmes qui apparaissent dans FullMetalAlchimist sont tirés de faits qui arrivent tous les jours dans notre entourage ( évidement j'ai du les adapter pour en faire une histoire). Il est courant qu'au cours d'interviews on me disent "vous développez des thèmes vraiment horrible et triste dans vos mangas" et là, je me dis a moi même "Hum... le sont-ils vraiment ?". Ce sont des choses normales qui peuvent arriver autour de vous. Le conflits des cultures est une autre sources d'inspiration pour moi.
Je suis née sur l'ile d'Hokkaido au nord du Japon, cette région était à l'orgine peuplée par une population ingigène nommée Aïnou qui a été chassée par les explorateurs japonais. De nos jours, on doit appeler les Aïnou, Utari mais c'est une histoire idiote qui ne vaut pas la peine d'être expliquée ici. J'ai des ancêtre qui ont participés à cette colonisation en faisant de la prospection de terres cultivables. Ce sont eux qui ont pris les terres du peuple Aïnou mais ça ne m'empêche pas de compter un vrai Aïnou dans ma famille (il est malheureusement mort récement). Au premier abord, ça peut paraitre compliqué mais on est témoin de confits culturel tout les jours. C'est même assez courant. Je m'inspire juste de la réalité et je la retranscrit dans mes histoires en y ajoutnt mes idées et ma sensibilité. A mon avis, ce qui est vraiment "horrible et triste", c'est de pensez que ces gens ne sont pas normaux, d'avoir un regard condesandant à leur égard ou pire, de les igorer. Ca j'en suis convaincue.
Pouvez vous nous donner votre point de vue sur le développement de la série animée qui diffère grandement de votre manga ? Dès qu'il a été prévu d'adapter FullMetalAlchimist en dessin animé, j'ai insité auprès du réalisateur pour qu'il crée sa propre histoire à partir de mon manga. "Deux gouts pour le prix d'un", c'est l'avantage d'avoir accès à plusieurs médias pour adapter une même idée.
Les personnages de FMA sont animés d'une puissante vonlonté, vous êtes vous inspirée de personnage de votre entourage ? Pour l'apparence, je m'inspire souvent d'acteurs de cinéma afin de créer le design des personnages. Mais en ce qui concerne leur caractère... hum... que dire...? Il est courant quand je rencontre des gens pour la première fois qu'ils me dient :" Ha ! Quand on discute avec vous, on comprends que FMA est bien votre oeuvre personnelle". Je suis un peu confuse car cela voudrait que je dévoile ma personnalité à tout le monde par le biais des personnages que je crée (rires).
Et il y a un personnage qui vous tient particulièrement à coeur ? Le commandant Armstrong !!
Pensiez vous rencontrer un telle succès même en Europe ? En faite, je n'y ai jamais vraiment pense... mais ce manga est un petit veinard parce qu'il peut être lu par beaucoup de monde. Les fans de manga, où qu'ils vivent, restent des fans de manga ! Oyé camardes !
Pensez vous déjà à ce que vous allez faire une fois que FMA sera terminé ? J'ai beaucoup d'idée en tête mais pour le moment, je ne sais pas encore ce que je veux faire ; on verra quand l'opportunité se présentera. Par exemple, j'aimerai beaucoup faire une histoire sur le peuple Aïnou que j'ai évoqué précédement.
Suivant le principe d'échange équivalent, que pensez vous avoir sacrifié pour la création de ce manga? Un peu de temps et un peu d'argent... En faite je n'ai pas sacrifié autant de chose que ça ! J'ai toujours adorée dessiner des mangas, mes relations sociales et familiales n'ont pas vraiment changé et surtout, ma santé est excellante ! ...Ah si ! J'ai perdu beaucoup de muscles et maintenant je suis toute chétive (rires). Plus sérieusement, concernant le principe d'échange équivalent, j'ai prouvé tellement d'émotions et de joie en lisant des mangas que j'ai envie de rendre tout le plaisir que j'ai pu recevoir au travers de mes propres dessins. Je pense qu'il n'y a pas seulement un échange de type "sacrifice" contre "réussite", il y a aussi des échange "bonheur" contre "bonheur". Et je suis persuadée que si on rend les gens heureux, ils redistribueront ce bonheur autour d'eux et le niveau général de bonheur de l'humanité ira en augmentant, petit à petit. Vous voyez, il n'y a pas eulement des échanges trist via le pricipe d'équivalence.
Interview réalisée en partenariat avec le magazine Manga Spirit Interviewer : Nikochan - Traduction : Maiko OkazakiRemerciements : Hiromu Arakawa, les équipes de Square Enix, Tuttle-Mori Aency et Tchii001 qui a tout recopié depuis le tome 6 de FMA^^